Quel est le problème avec mon âme ? Pourquoi devrais-je la corriger ?
Question : Quel est le problème avec mon âme ? Pourquoi devrais-je la corriger ?
Oublions toutes les philosophies que nous avons pu entendre autour de nous jusqu’à présent. Personne ne naît avec une âme. Tout le travail d’une personne est justement d’acquérir une âme et ceci non pas une fois que ce corps biologique cessera d’exister mais bel et bien de notre vivant, ici est maintenant. Pour ce faire, je dois comprendre dans un premier temps que toute ma nature s’y oppose. Ce n’est qu’alors que je pourrai véritablement vouloir en posséder une. Du fait de ce manque je peux avoir un Kli (récipient) authentique. La différence entre mon état initial et ce que je voudrais me procure un état émotionnel de désespoir et d’impuissance, mais cet état me permettra d’acquérir la première propriété pour la création de son âme.
Nous avons expliqué plusieurs concepts qui peuvent paraître contraire à ce que nous avons l’habitude d’entendre.
Nous avons commencé par le fait qu’une personne n’a pas d’âme. Mais qu’est ce que l’âme ? C’est ce qui me permet de mesurer que je suis en adhésion avec la force supérieur. Pour ce faire je doit forcément avoir un manque appeler : le point dans le cœur. C’est un petit désir, qui aspire à retourner à sa racine. Il se trouve au centre du cœur d’un individu (cœur ici signifie l’ensemble des désirs égoïstes qui animent une personne). Le point dans le cœur se manifeste par des questions sur le but de la vie et une sensation que rien ne peut véritablement me satisfaire dans ce monde. Comment puis-je savoir que j’en possède un ? Par le fait que tôt ou tard dans mon existence j’arriverai à la sagesse de la Kabbale. Après, selon l’intensité de mon point, je serai plus ou moins attiré par cette sagesse. Potentiellement, tout être humain en possède un, mais ça ne reste qu’en potentiel.
Comment passer d’un simple point à une âme ? Nous avons expliqué ci-dessus que cela se fait durant le vivant d’une personne. Autrement dit, le changement d’attitude, la prise de conscience, permettront de ressentir que nous nous trouvons déjà dans la spiritualité mais qu’elle nous est dissimulée, du fait que nous sommes par nature des égoïstes et donc opposés à la force supérieure, qui est altruiste.
La prochaine étape est déterminante, elle est la pierre d’achoppement
La création d’un groupe. Au contact quotidien avec d’autres personnes qui aspirent à la même chose que moi, je finis par découvrir ma véritable nature qui est mauvaise (c’est-à-dire égoïste), tournée uniquement dans mon intérêt personnel. N’oublions pas que la force supérieure n’est ni plus ni moins que la qualité du don sans réserve et que le but est de l’atteindre. Cette dernière n’a ni forme ni couleur en dehors de celle que je crée. Je ne perçois que ce que je corrige, grâce à mes efforts. Pour faire simple, mes Kélim corrigés s’appellent : le Créateur.
Je ne corrige mes kélim qu’au travers du groupe (ici groupe peut signifier l’ensemble de l’humanité). La méthode de la Kabbale se passe ainsi : je repousse cette saleté que j’appelle « moi », jusqu’à un point de déconnexion, avec mon changement d’attitude, que j’appelle : intention. L’intention est la direction que je donne à mes actions (pour qui est-ce que je me meus, eux, Lui ou moi). Bon ce n’est pas si simple, Einstein aurait mal à la tête avec la somme de paramètres à prendre en compte afin de toujours garder la bonne intention. Le Créateur n’ayant ni forme ni emplacement, il me faut une boussole pour maintenir le cap, que j’appelle le groupe, indépendamment du corps biologique. Un groupe si l’ont peut dire, est la somme des désirs qui aspirent eux aussi à sortir de cette saleté. La somme de nos intentions devient le centre du groupe ou la somme de nos intentions communes s’appelle le groupe, où nous atteignons l’état corrigé ou : l’âme.
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