L’ego

L’importance de la diffusion de la Kabbale

Ce n’est que par la seule diffusion de la sagesse de la Kabbale dans la majorité du peuple, que nous serons récompensés de la rédemption complète….
C’est pourquoi, nous avons tout d’abord besoin de diffuser largement la sagesse de la vérité parmi la nation afin que nous puissions être dignes de recevoir les bienfaits de notre messie. Par conséquent, la diffusion de la sagesse et la venue du messie dépendent l’une de l’autre. Nous devons donc établir des séminaires et écrire des livres pour accélérer la diffusion de la sagesse dans la nation.

Baal HaSoulam, introduction au livre Panim meirot ve Masbirot, point 5

Baal HaSoulam: la solution

Le judaïsme doit proposer quelque chose de nouveau aux nations. C’est ce qu’elles attendent du retour d’Israël sur sa terre. Il ne s’agit pas d’autres enseignements, dans lesquels nous n’avons jamais innové, nous avons toujours été leurs disciple. Mais il s’agit de la sagesse de la religion, de la justice et de la paix. C’est sur ce sujet que la plupart des pays sont nos élèves et cette sagesse n’appartient qu’à nous.

Baal HaSoulam, “La solution »

Israël = Droit à Dieu

Abraham a réuni  et uni un groupe de personnes en provenance des peuples vivant à Babylone grâce à la méthode de l’unité. Ce groupe doit s’unir et enseigner à tous les pays à faire pareil. Le but de l’évolution humaine est de découvrir l’unité= le Créateur
Le peuple d’Israël, Isra-El doit à Dieu, l’unité.

L’unité est nécessaire pour découvrir le Créateur

Le groupe qu’Abraham a uni à partir des nations de Babylone par la méthode de l’unité, La Kabbale doit unir et enseigner à tous les pays à faire pareil. Le but de l’évolution humaine est de découvrir l’unité=Créateur
Le peuple d’#Israël, Isra-El doit à Dieu, l’unité.

Comprendre la gouvernance supérieure

Question : Pourquoi percevoir le mal est-il une négation de l’autorité du Créateur plutôt que d’accepter Sa providence comme mauvaise ? S’Il dirige, quelle est la raison pour laquelle je ressens le mal ?

Réponse : Ce n’est pas la question. Ce que vous ressentez n’est pas important pour le Créateur, ni même pour vous. L’essentiel est que si vous percevez la providence supérieure comme mauvaise, vous ne la comprenez pas correctement. Pour cela, vous devez être en équivalence de forme avec la gouvernance supérieure.

Maintenant, vous êtes comme un petit enfant qui est obligé de faire quelque chose car ses parents lui ont demandés et il pense qu’ils sont méchants. Comment lui conseilleriez-vous d’agir ? Vous lui diriez : « Tu dois comprendre qu’ils veulent ce qu’il y a de mieux pour toi. S’ils te traitent « bien », ce ne serait pas bon pour toi. »

Nous devons comprendre l’autorité du Créateur. Alors, nous verrons le monde correctement et nous révélerons pourquoi Il agit de cette manière. Nous allumons la télévision, ouvrons un journal, accédons à Internet et recevons un flot d’informations et de commérages…

Nous ne pouvons pas en comprendre le sens, mais tout ceci relève de la gouvernance du Créateur. Si nous pouvions voir l’image générale, nous comprendrions la manière dont Il dirige toute l’humanité et comment nous pouvons L’aider en cela, comme un enfant qui veut comprendre ce que ses parents veulent de lui.

Est-ce suffisant d’avoir une intention dans les relations spirituelles ou avons-nous aussi besoin d’actions ?

http://laitman.fr/2017/10/29/intention-et-action-2/

Question : Est-ce suffisant d’avoir une intention dans les relations spirituelles ou avons-nous aussi besoin d’actions ?

Le changement d’attitude d’un individu vis à vis de la réalité qu’il ressent détermine, s’il est un acteur utile ou un spectateur passif, voir oisif. Effectivement, le destin d’une personne est intimement lié à sa prise de conscience et à sa capacité de se rendre utile pour son environnement. Mais il ne s’agit absolument pas de commencer à faire des dons pour des œuvres caritatives ou à se mettre à porter secoure à la veuve et l’orphelin.

Le changement d’attitude s’opère au niveau supérieur, au niveau intentionnel, (ici supérieur signifie au dessus de mon intérêt ). Suis-je capable d’effectuer une action quelconque en faveur d’autrui en m’oubliant? Voici ce qu’est l’intention correcte, ou attitude correcte dans la Kabbale. Elle s’accompagne d’une multitude de paramètres à prendre en compte qui se peaufine degré après degré.

Nous pouvons alors nous poser la question, à quoi bon me sert de faire des actions extérieures si l’intention est effectivement considérée comme l’action en spiritualité ?

Les kabbalistes nous apprennent que la matérialité de mon ami est considérée comme ma spiritualité, ou encore, si ton esclave n’a pas d’oreiller donne lui le tien. Des phrases qui peuvent nous paraître bien obscures au première abord, mais qui sont compréhensibles une fois qu’une personne comprend comment fonctionne le monde qui l’entoure (ici, « comprendre » signifie atteindre et « le monde qui  l’entoure » signifie dissimulation qu’elle ressent).

Le travail d’une personne sur la correction de son désir doit s’opérer dans un premier temps au niveau de son intention, une fois qu’elle s’est assurée de s’être totalement détachée d’elle-même, selon son degré d’atteinte. Elle effectue alors l’action matérielle afin d’avoir une certaine relation avec l’autre. L’intention appartient au propre de l’homme. L’action, quant à elle, nous sert à montrer que j’aime celui pour qui je l’effectue. L’une ne peut aller sans l’autre.

Une autre question peut alors aussi se poser : si je n’ai pas d’intention correcte, à quoi peuvent me servir mes actions ?

Les actions physiques avec l’intention de vouloir opérer un changement sur mon intention nous changent, en un processus évolutif, jusqu’à devenir une seconde nature.

Dès lors, nous pouvons comprendre ce que nous avons dit plus haut : le changement d’attitude d’un individu vis à vis de la réalité qu’il ressent est déterminant. Nous pouvons même dire que rien ne change en dehors de la personne qui expérimente ce processus. Ce monde, avec toutes ses infinités de détails, devient une opportunité sans limite de s’épanouir, particulièrement dans les relations avec autrui.

Le mouvement spirituel

En effet, vous devriez savoir que le mouvement spirituel n’est pas comme un mouvement tangible d’un endroit à l’autre. Il s’agit plutôt d’un renouvellement de forme, car nous dénommons chaque renouvellement de forme par le nom « mouvement ».

Baal HaSulam, Talmud des dix Sefirot, 1ère partie, »Réflexion intérieure », Chapitre 9

 

Nous percevons notre réalité quotidienne au travers de nos 5 sens, il semble que le passé existe et qu’il y aura un futur, que je suis né et que je mourrai, que hier j’étais ici et demain ailleurs. Cela n’est qu’une conséquence de mon désir de recevoir qui tend toujours à vouloir plus pour lui même. Je passe d’un désir égoïste à un autre, d’étape en étape ce dernier évolue, ce changement constant que je ressens est appelé : le temps.

Le mouvement dans la spiritualité est déterminé en fonction de combien je suis prêt à renoncer à mon plaisir personnel, dans le but d’être utile à autrui. Il n’est mesurable que par mon changement d’attitude intérieure, que les kabbalistes appellent l’intention. Les étapes successives de la correction de mon désir déterminent la forme que je revêts. Ainsi, chaque mouvement de forme (autrement dit Dvekout, ou amour du prochain), est appelé : temps.

Quel est le problème avec mon âme ? Pourquoi devrais-je la corriger ?

Question : Quel est le problème avec mon âme ? Pourquoi devrais-je la corriger ?

Oublions toutes les philosophies que nous avons pu entendre autour de nous jusqu’à présent. Personne ne naît avec une âme. Tout le travail d’une personne est justement d’acquérir une âme et ceci non pas une fois que ce corps biologique cessera d’exister mais bel et bien de notre vivant, ici est maintenant. Pour ce faire, je dois comprendre dans un premier temps que toute ma nature s’y oppose. Ce n’est qu’alors que je pourrai véritablement vouloir en posséder une. Du fait de ce manque je peux avoir un Kli (récipient) authentique. La différence entre mon état initial et ce que je voudrais me procure un état émotionnel de désespoir et d’impuissance, mais cet état me permettra d’acquérir la première propriété pour la création de son âme.

Nous avons expliqué plusieurs concepts qui peuvent paraître contraire à ce que nous avons l’habitude d’entendre.

Nous avons commencé par le fait qu’une personne n’a pas d’âme. Mais qu’est ce que l’âme ? C’est ce qui me permet de mesurer que je suis en adhésion avec la force supérieur. Pour ce faire je doit forcément avoir un manque appeler : le point dans le cœur. C’est un petit désir, qui aspire à retourner à sa racine. Il se trouve au centre du cœur d’un individu (cœur ici signifie l’ensemble des désirs égoïstes qui animent une personne). Le point dans le cœur se manifeste par des questions sur le but de la vie et une sensation que rien ne peut véritablement me satisfaire dans ce monde. Comment puis-je savoir que j’en possède un ? Par le fait que tôt ou tard dans mon existence j’arriverai à la sagesse de la Kabbale. Après, selon l’intensité de mon point, je serai plus ou moins attiré par cette sagesse. Potentiellement, tout être humain en possède un, mais ça ne reste qu’en potentiel.

Comment passer d’un simple point à une âme ? Nous avons expliqué ci-dessus que cela se fait durant le vivant d’une personne. Autrement dit, le changement d’attitude, la prise de conscience, permettront de ressentir que nous nous trouvons déjà dans la spiritualité mais qu’elle nous est dissimulée, du fait que nous sommes par nature des égoïstes et donc opposés à la force supérieure, qui est altruiste.

La prochaine étape est déterminante, elle est la pierre d’achoppement

La création d’un groupe. Au contact quotidien avec d’autres personnes qui aspirent à la même chose que moi, je finis par découvrir ma véritable nature qui est mauvaise (c’est-à-dire égoïste), tournée uniquement dans mon intérêt personnel. N’oublions pas que la force supérieure n’est ni plus ni moins que la qualité du don sans réserve et que le but est de l’atteindre. Cette dernière n’a ni forme ni couleur en dehors de celle que je crée. Je ne perçois que ce que je corrige, grâce à mes efforts. Pour faire simple, mes Kélim corrigés s’appellent : le Créateur.

Je ne corrige mes kélim qu’au travers du groupe (ici groupe peut signifier l’ensemble de l’humanité). La méthode de la Kabbale se passe ainsi : je repousse cette saleté que j’appelle « moi », jusqu’à un point de déconnexion, avec mon changement d’attitude, que j’appelle : intention. L’intention est la direction que je donne à mes actions (pour qui est-ce que je me meus, eux, Lui ou moi). Bon ce n’est pas si simple, Einstein aurait mal à la tête avec la somme de paramètres à prendre en compte afin de toujours garder la bonne intention. Le Créateur n’ayant ni forme ni emplacement, il me faut une boussole pour maintenir le cap, que j’appelle le groupe, indépendamment du corps biologique. Un groupe si l’ont peut dire, est la somme des désirs qui aspirent eux aussi à sortir de cette saleté. La somme de nos intentions devient le centre du groupe ou la somme de nos intentions communes s’appelle le groupe, où nous atteignons l’état corrigé ou  : l’âme.