Pourquoi suis-je parfois envahi d’un vide, ne voulant rien faire, et en ai-je assez de tout ?

http://laitman.fr/2017/09/14/pourquoi-est-ce-que-je-ressens-un-vide-dans-cette-vie/

 

Question : Pourquoi suis-je parfois envahi d’un vide, ne veut rien faire et en ai marre de tout ?

Le manque de satisfaction personnelle que ressent un individu est dû au fait qu’il ne s’intéresse plus aux mêmes choses qu’avant. Si dans un premier temps, la nourriture, le sexe  la famille, l’argent, les honneurs, le pouvoir et la connaissance ont été pendant des millénaires les sources principales de désirs dont une personne disposait pour être heureuse et se développer, de nos jours, ce n’est plus le cas.

Actuellement (de 1995 à nos jours), les gens s’interrogent de plus en plus quant au but du sens de la vie. Ceci, au travers du ressenti désagréable qu’ils ressentent, appelé souffrance, ou manque d’épanouissement. Tout ce qui compose l’ensemble des désirs d’une personne est appelé : ce monde.

Les gens se sentent de moins en moins satisfaits par ce monde, ce qui provoque un sentiment de vide intérieur, qui au final n’est ni plus ni moins qu’un désir de vouloir éprouver du plaisir.

Le processus que l’humanité a expérimenté durant des millénaires, a l’intérêt de nous avoir amenés à une prise de conscience générale que nous devons nous développer de manière inédite. Si le développement naturel nous a poussés à progresser d’une manière individuelle, autrement dit égoïste, qui jusqu’à présent ne nous a pas réussi, mais qui a été nécessaire, le temps est venu de franchir ce mur psychologique, vers un nouvel état d’esprit, changer notre attitude vis-à-vis de ce monde. En quelque sorte, s’élever au-dessus de nos émotions habituelles et vulgaires que nous vivons, et atteindre une approche révolutionnaire, appelons-la spirituelle, par opposition à notre perception de base, dite matérielle.

Ainsi, d’une existence banale et vide de sens, une personne pourra ressentir sa vie comme utile et nécessaire, au service des autres.

L’essentiel est l’effort

La nature d’une personne la pousse à toujours chercher le meilleur état, (le repos). Cela est dû au fait que notre racine, le Créateur, se trouve dans un état de repos absolu. Étant par définition parfait, sa position (son état) ne requiert aucun changement. Le moindre changement impliquerait qu’il n’aurait pas été parfait dès le départ. Tout changement d’état implique un manque de perfection de la situation précédente. Par définition nous sommes imparfaits, ( puisque nous faisons des mouvements intérieurs et extérieurs). Cela est dû au manque d’équivalence de forme avec Lui (notre racine).

Inconsciemment, le monde (ici monde signifie du Big Bang à nos jours) s’est développé mû par un désir de retourner à sa racine. Chaque effort, bien qu’il soit dans un but égoïste l’a été pour retrouver cet état de perfection. Ce que nous appelons l’évolution n’est ni plus ni moins qu’un changement d’état du désir en constante évolution, minéral, végétal, animal et en particulier : l’être humain. Sans prendre en compte les précédents états d’évolution du désir avant l’homme (au sens kabbalistique), il est fascinant d’observer que tout ce qu’a produit l’humanité, des premiers bifaces aux plus grandes constructions modernes, ne l’a été que par manque d’équivalence de forme avec la force supérieure. Ce monde ne possède aucune propriété spirituelle. Pour palier à ce problème, la Nature (le Créateur), supervise dans les moindre détails tous les efforts de tout les être humains avant et après vous ( celui qui perçoit la réalité). En attendant votre arrivée (l’homme est un petit monde, autrement dit le monde n’a était créé que pour moi), tous les efforts produits ne l’ont été qu’en vue de votre naissance spirituelle.

Je m’explique : il y a deux sortes d’efforts. Ceux dits inconscients (en son temps, BEITO), pour les degrés inférieurs à l’humanité. Il s’agit principalement d’évolution et d’extinction. Pour l’humanité ce sont les efforts physiques (constructions etc), intellectuels (découvertes etc), émotionnels (les guerres ou les coups de la vie, principalement). Le monde spirituel n’est construit que sur une base de restriction, d’écran et de lumière réfléchie. Ce monde en étant dépourvu, les efforts cités ci-dessus font office de substituts, bien qu’ils soient à 100% dirigés par la seule est unique force qui dirige toute la réalité dans ses moindres détails. Ce sont les efforts de participation d’AHP.

La deuxième sorte d’efforts sont des efforts conscients (ARISHENA), lorsque je prends les rennes de mon propre destin et devance le système. Chacun devrait ressentir que le monde n’a été créé que pour lui. Cela veut dire qu’à la place de la force supérieure, à partir de maintenant je deviens celui qui va en prendre soin, la faire évoluer vers le stade finale de l’évolution, la Dvékout (adhésion).

En sachant cela, l’homme devrait ressentir une infinie gratitude envers la Force Supérieure qui a tout arrangé avec un sentiment de crainte de ne pas réaliser Son désir, qui est d’élever l’Humanité à son degré d’existence.

Maintenant il est clair que l’essentiel est l’effort. Les efforts dans le travail du cœur font la construction, par nous même, du Créateur.

« Mais hâte-toi, dès aujourd’hui, de passer la plus grande partie du temps à préparer  ton corps et rassembler tes forces et ton courage « comme un bœuf au joug et un âne a la charge », pour ne pas perdre un seul instant. » (Baal HaSoulam)

 

Comment reconnaître l’égoïsme correctement dans les relations

Question : Comment reconnaître l’égoïsme correctement dans mes relations avec autrui ou lorsque les autres veulent se servir de moi ?

L’essentiel dont un individu devrait, ou plutôt doit se souvenir à chaque instant, est l’objectif qu’il s’est fixé comme plan de vie. Pour nous autres dont la finalité de l’existence n’est ni plus ni moins, que l’atteinte de la force supérieure (rappelons que par force supérieure, nous entendons la force qui englobe, régit et organise toute la réalité dans sa totalité et elle nous est supérieure du fait  que nous  ne somme pas plus que son extension, comme la branche par rapport à sa racine. Autrement dit, puisque comme nous l’avons défini ailleurs, la propriété de cette force est ce que nous appelons le désir de donner ou Créateur. Il en découle forcement que là ou il y a un donneur, il y a quelqu’un qui reçoit ou un désir de recevoir, une créature. Puisque que le Créateur, la qualité du don est la racine, la créature, la qualité de réception, est la branche, de là, nous apprenons qu’elle nous est supérieure, car quiconque reçoit dépend automatiquement de celui qui donne, une loi immuable qui s’applique jusqu’au particule élémentaire.

Après cette brève parenthèse, revenons à l’essentiel, notre but final qui déterminera toute notre attitude. Par atteinte, nous voulons dire équivalence, ressemblance. Ressembler à qui ou à quoi ? Notre racine, le Créateur ou appelons le sous un nom plus commun, la nature, puisque que comme nous l’avons dit avant, cette force englobe toutes les autres forces qui régissent notre réalité quotidienne.

Alors peu importe s’ils veulent se servir de moi ou pas, tant que cela me permet d’atteindre mon but.

Je dois assumer une nouvelle attitude vis à vis de la réalité que je ressens, nous ne le répéterons jamais assez, la nature régit absolument TOUT, ce qui sous entend également, ce que je défini actuellement comme étant moi. Je n’attribue ni bien, ni mal à qui que ce soit, inutile de regretter le passer, puisque du début à la fin, la nature a tout créé et organisé. C’est ici précisément que d’adopter cette nouvelle attitude commence, C’est un processus accumulatif (évolutif), mes pensées s’accompagnent d’un sentiment, où je suis comme figé dans cette pensé qu’il n’y a rien hormis Lui.

Par conséquent, à travers tout ce qui est écrit dans les livres kabbalistiques, j’essaie de trouver une connexion au Créateur, je me concentre intérieurement sur cette seule et unique réalité jusqu’à ressentir que tout le reste n’est rien de plus que de l’imagination.